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@ -16,14 +16,14 @@ devenir un système réel. Mais alors **comment décider qu'un modèle est valid
Il doit satisfaire toutes des propriétés qui définissent un bon candidat, mais
une liste de telles propriétés n'existe pas. Uen liste minimale de propriétés
dépends avant tout du type d'application. Pour la validation, les outils de
simulation (jper des scénario pour observer) sont consiérés comme adaptés.
simulation (jouer des scénario pour observer) sont consiérés comme adaptés.
la Validation permet donc de s'assurer **d'avoir construit quelque chose
d'adapté**
### Vérification
Le modèle doit vérifier tous les pré-requis décrits dans les spécifications.
Le modèle doit vérifier tous les pré-requis décrits dans les spécifications.
Nous vérifions alors que le modèle satisfasse toutes les exigences du cahier des
charges.
@ -47,17 +47,16 @@ la vérification de modèle (*model checking*) est un bon moyen de vérification
\\)
En entrée nous avons notre modèle \\(M\\) et notre spécification \\(\varphi\\),
nous devons alors vérifier que \\(M\\) modélise \\(\varphi\\).
nous devons alors vérifier que \\(M\\) modélise \\(\varphi\\).
### Deux classes de propriété
#### Sureté
Quelque chose **est impossible**, une configuration est inaccessible par
exemple. À la suite d'un événement, un autre ne peut être atteint.
Si une propriété de sureté est non-satisfaite, alors le contre exemple est un
scénario fini.
exemple. À la suite d'un événement, un autre ne peut être atteint. Si une
propriété de sureté est non-satisfaite, alors le contre exemple est un scénario
fini.
**Il faut s'assurer que quelque chose de mauvais n'arrive jamais**
@ -142,7 +141,7 @@ D'après le graphe, trouvons les états:
Il est question de logique comportementale : on s'intéresse au comportement
d'un système. Une propriété logique est un ensemble de conditions, Dans notre
d'un système. Une propriété logique est un ensemble de conditions, dans notre
exemple la preuve que `c.a` est possible. Comment vérifier, calculer ces
propriétés? Par un **algorithme de parcours de graphes** avec une complexité
linéaire.
@ -171,12 +170,21 @@ Et un ensemble de transitions `self`, `epsilon`, `self-epsilon` : boucles sur
les états.
Il est possible de calculer des expressions élémentaires via des variables, par
exemple:
\\([ s \\% 2 = 0 ]\\)
exemple \\([ s \\% 2 = 0 ]\\).
Permet de trouver les états pairs.
### Les calculs
Il est possible de calculer des sets d'états et de transitions.
Les sets d'états : \\([expr]\\) où `expr` est un expression, par exemple
`[light.on]` donne les états ou la lumière est allumée.
Les sets de transitions \\(\text{label expr}\\) où `expr` est une expression, par
exemple `label button.push` donne les transitons qui porte sur l'évènement
`push`.
### Opérateurs ensemblistes
Il est possible d'utiliser des opérateurs ensemblistes comme l'union et
@ -184,47 +192,57 @@ l'intersection
Soit \\(F_1\\) et \\(F_2\\) deux formules du même type:
\\(
\\(
[\\![ F_1 \text{ et } F_2 ]\\!] = [\\![ F_1 \\&\\& F_2 ]\\!] = [\\![ F_1 \cap F_2 ]\\!]
\\\
[\\![ F_1 \text{ ou } F_2 ]\\!] = [\\![ F_1 \\| F_2 ]\\!] = [\\![ F_1 \cup F_2 ]\\!]
\\)
Soit \\(S\\) une formule d'états et \\(T\\) une formule de transitions :
\\(
[\\![not S]\\!] = [\\![any_s]\\!] \setminus [\\![S]\\!]
\\\
[\\![not T]\\!] = [\\![any_t]\\!] \setminus [\\![T]\\!]
\\)
ici \\(\setminus\\) représente une différence ensembliste.
### Opérateur source, destination
Soit \\(T\\) une formule de transitions
* \\(\text{src}(T)\\) représente l'ensemble des états source d'au moins une
* \\(\text{src}(T)\\) représente l'ensemble **des états source** d'au moins une
transition de \\(T\\)
* \\(\text{tgt}(T)\\) représente l'ensemble des états destination d'au moins
une transition de \\(T\\)
* \\(\text{tgt}(T)\\) représente l'ensemble **des états destination** d'au
moins une transition de \\(T\\)
Soit \\(S\\) une formule d'état
* \\(\text{rsrc}(S)\\) représente les transitions qui ont leurs source dans au
moins un état de \\(S\\)
* \\(\text{rtgt}(S)\\) représente les transitions qui ont leurs destination
* \\(\text{rsrc}(S)\\) représente les **transitions qui ont leurs source** dans
au moins un état de \\(S\\)
* \\(\text{rtgt}(S)\\) représente les **transitions qui ont leurs destination**
dans au moins un état de \\(S\\)
### Exemples
#### Exemples
\\(\text{any_s} - \text{src}(\text{any_t})\\) rerésente les états qui sont
source d'aucune transition, dont on ne peut pas sortir (état puit)
\\(\text{src}(\text{rtgt}(S) \cap T)\\) représente les états sources de
transitions vers \\(D\\) (**à vérifier**)
\\(\text{src}(\text{rtgt}(S) \cap T)\\) représente les états utilisant les
transitions \\(T\\) pour mener à \\(S\\).
### Reach, coreach et loop
Ces opérateurs permettent de calculer des formules, dans les explications
suivantes \\(S\\) est une formule d'état et \\(T, T_1, T_2\\) des formulesde
suivantes \\(S\\) est une formule d'état et \\(T, T_1, T_2\\) des formules de
transitions:
* \\(\text{reach}(S,T)\\) représente tous les états au départ de \\(S\\) avec
\\(T\\) comme transitions
* \\(\text{coreach}(S,T)\\) représente tous les états avec comme destnation
* \\(\text{coreach}(S,T)\\) représente tous les états avec comme destination
\\(S\\) et utilisants \\(T\\) comme transitions.
* \\(\text{loop}(T_1,T_2)\\) calcule des transition, elle représente les
* \\(\text{loop}(T_1,T_2)\\) calcule des transitions, elle représente les
*Strongly Connected Components* (SCC). C'est une formule de transition tel
que \\(T_3 \subseteq T_2\\) et \\(T_3 \cap T_1 \neq \emptyset\\). Ces *SCC*
déterminent toutes situations permettant de revenir à la situation initiale.
@ -238,9 +256,9 @@ transitions:
En plus des propriétés heritées de la logique de *Dicky*, il existe dans ARC les
propriété calculées suivantes pour chaque nœud:
* `epsilon` :
* `epsilon` : ensemble de transitons etiquetées \((\epsilon\\).
* `self` : transitions dont la source est la destination sont égaux
* `self-epsilon`L définis par \\(epsilon \cap self \\)
* `self-epsilon`L définis par \\(epsilon \cap \text{self} \\)
* `not_deterministic`: ensemble de transition non déterministe definies plus
formellement par
\\(\\{(s,e,t_1) \in E | \exists t_2 /in V, (s,e,t_2) \in E\\}\\)
@ -249,24 +267,39 @@ propriété calculées suivantes pour chaque nœud:
```
with Switch, CircuitV1, Scheduler do
// deadlock: états puit
deadlock := any_s - src(any_t - self_epsilon);
notSCC := any_t - loop(any_t, any_t);
// notResetable : on ne peut pas revenir à l'état initial
notResettable := any_t - coreach(initial, any_t);
done
with CircuitV1, CircuitV2, CircuitV1_OK do
bug := [L.on & ~L.ok];
notControl := (label G.failure | label L.reaction | epsilon) - self_epsilon;
bug := any_s & [L.on & ~L.ok];
action := any_t & (label S.push | label G.failure | label G.repair);
reaction := any_t & ((label L.reaction | epsilon) self_epsilon);
// IR means infinite reactions
IR := loop(notControl, notControl);
CFC_reaction := rsrc(reach(any_s & tgt(reaction),reaction)
& coreach(any_s & src(reaction),reaction)) & rtgt(reach(any_s
& tgt(reaction),reaction)
& coreach(any_s & src(reaction),reaction))
& reaction;
done
with SchedulerRandom, SchedulerPriority, Scheduler do
bug := (label PJ[1].get & rsrc([PJ[0].nbJobs>0]))
| (label PJ[2].get & rsrc([PJ[0].nbJobs>0
| PJ[1].nbJobs>0]));
done
```
### Les opérateurs
En plus des oérateurs disponibles dnas la logique de Dicky, ARC implémente les
opérateurs suivants:
* \\(trace(S_1, T, S_2)\\) : ensemble de transitions représentant le chemin le
plus long de \\(S_1\\) vers \\(S_2\\) en utilisant les transitions\\(T\\).
plus court de \\(S_1\\) vers \\(S_2\\) en utilisant les transitions\\(T\\).
* \\(project(S,T, 'newNodeName', boolean, aNode)\\) : construit une nouveau
nœud AltaRica avec toutes les transitions \\(T\\) prenant leurs origines dans
\\(S\\) en restectant les déclarations de \\(aNode\\) (cette déclaration est
@ -275,9 +308,38 @@ opérateurs suivants:
`trace` nous sera utile pour trouver des contre-exemple et `project` pour
calculer des contrôleurs pour notre système.
Voici un exemple de commandes `ARC`:
```
with Switch, CircuitV1, Scheduler do
show(all) > $NODENAME.prop;
test(deadlock,0) > $NODENAME.res;
test(notResettable,0) >> $NODENAME.res;
done
with CircuitV1, CircuitV2, CircuitV1_OK do
quot() > $NODENAME.dot;
tr_CFC_reaction := trace(initial,any_t,src(CFC_reaction));
ce_CFC_reaction := reach(src(tr_CFC_reaction), tr_CFC_reaction
| CFC_reaction);
dot(ce_CFC_reaction, tr_CFC_reaction|CFC_reaction) > $NODENAMECFC_reaction.dot;
show(tr_CFC_reaction, ce_CFC_reaction) >> $NODENAME.prop;
done
```
Ce qui donnera en sortie :
```
TEST(deadlock, 0) [PASSED]
TEST(notResettable, 0)
[FAILED] (!= 6)
TEST(syst_instable, 0)
[FAILED] (!= 4)
```
### Methodologie
nous allons utiliser cet outils ocmme un **déboggeur de modèle**, en respectant
nous allons utiliser cet outils comme un **déboggeur de modèle**, en respectant
les étapes suivantes:
1. identifier les composants de base
@ -295,7 +357,7 @@ les étapes suivantes:
4. visualisation de petits composants
5. simutation
les étapes 1 et deux sont à répéter jusqu'à obtention d'un modèle valide.
les étapes 1 et 2 sont à répéter jusqu'à obtention d'un modèle valide.
### Vérification du modèle

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@ -0,0 +1,145 @@
---
title: "Conception formelle : Extention de la logique"
date: 2023-01-20
tags: ["Bugs", "model-checking"]
categories: ["Conception formelle", "Cours"]
mathjax: true
---
## Rappel mathématique
Soit \\(E\\) un ensemble dictret, \\(f\\) une fonction tel que \\(f: E \to E \\)
et \\(E_1 \subseteq E_2\\) et \\(E_2 \subseteq E\\) :
* \\(f\\) est *monotone* si et seulement si \\(E_1 \subseteq E_2) \implies
f(E_1) \subseteq f(E_2)\\)
* \\(f\\) est **antimonotone* si et seulement si \\(E_1 \subseteq E_2) \implies
f(E_1) \supseteq f(E_2)\\)
* \\(f\\) est augmentée si et seulement si \\(E_1 \subseteq f(E_1)\\)
* \\(f\\) est reduite siet seulement si \\(E_1) \supseteq f(E_2)\\)
Soit \\(f_1, f_2: E \to E\\) deux fonctions monotones et \\(g_1, g_2: E \to E\\)
deux fonctions antimonotone :
* \\(f_1(f_2(X))\\) est monotone
* \\(f_1(f_2(X))\\) est antimonotone
* \\(g_1(f_2(X))\\) est antimonotone
* \\(g_1(g_2(X))\\) est monotone
### Propriété (fonction monotone croissante)
Soit \\(f: E \to E\\) une fonction monotone croissante tel que \\(\emptyset
\subseteq f(\emptyset) \subseteq f^2(\emptyset) \subseteq ... \subseteq
f^n(\emptyset) \subseteq ... \subseteq E\\) avec \\(E\\) ensemble finis et
discret : \\(\exists i / \forall n \le i; f^n(\emptyset) = f^i(\emptyset) \\)
alors \\(f^i(\emptyset)\\) est la plus petite solution à l'équation \\(X = f(X)
\\).
Alors si \\(E\\) est un ensemble fini et discret et que \\(f: E \to E\\) est
une fonction monotone croissante alors \\(X=f(X)\\) est **plus petit point fixe
obtenu par itération**. \\(f(E) = E\\) alors \\(E\\) est aussi une solution de \\(
X = f(X)\\)
### Propriété (fonction monotone décroissante)
Soit \\(f: E \to E\\) une fonction monotone décroissante tel que \\(E \supseteq
f(E) \supseteq f^2(E) \subseteq ... \subseteq f^n(E) \subseteq ... \subseteq
\emptyset\\) avec \\(E\\) ensemble finis et discret : \\(\exists i / \forall n
\le i; f^n(\emptyset) = f^i(\emptyset) \\) alors \\(f^i(\emptyset)\\) est la
plus petite solution à l'équation \\(X = f(X) \\).
Et si \\(f: E \to E\\) est une fonction monotone décroissante, alors \\(X=f(X)
\\) est **plus grand point fixe obtenu par itération**.\\(f(\emptyset) =
\emptyset\\) alors \\(\emptyset\\) est aussi une solution de \\(
X = f(X)\\)
## Extension de la logique de Dicky
Soit :
* \\(A\\) un graphe \\(G(S,T)\\)
* \\(f(X)\\) une formule logique sur \\(S\\) (*state*) ou \\(T\\)
(*transition*)
* \\(S_1 \subseteq S\\) et \\(S_2 \subseteq S\\)
* \\(T_1 \subseteq S\\) et \\(T_2 \subseteq S\\)
* \\(X_1 \subseteq X\\) et \\(X_2 \subseteq X\\) avec \\(X = S\\) ou
\\(X = T\\)
* \\(Y_1 \subseteq Y\\) et \\(Y_2 \subseteq Y\\) avec \\(Y = S\\) ou
\\(Y = T\\)
### Constantes et proposition élémentaires
\\(F(X)\\) est une formule avec seulement \\(\emptyset_S, \emptyset_T, any_s,
any_t, initial, ...\\). Si \\(f\\) est une constante et \\(f^2(X) = f(X)\\)
alors \\(f(X)\\) est la solution.
### Les opérateurs logiques
Soit \\(f(X)\\) une formule avec aussi `src`, `tgt`, `rsrc`, `rtgt` et \\(T\\),
\\(S\\) tel que
* \\(T_1 \subseteq T_2 \implies src(T_1) \subseteq src(T_2)\\)
* \\(T_1 \subseteq T_2 \implies tgt(T_1) \subseteq tgt(T_2)\\)
* \\(S_1 \subseteq S_2 \implies rsrc(S_1) \subseteq rsrc(S_2)\\)
* \\(S_1 \subseteq S_2 \implies rtgt(S_1) \subseteq rtgt(S_2)\\)
\\(f\\) est monotone alors la solution de \\(X = f(X)\\) peut être calculée par
itération.
### Opérateurs d'ensembles
Soit \\(f(X)\\) une formule avec aussi \\( \cup, \cap, \setminus \\)
(soustraction d'ensemble) :
* \\(X_1 \subseteq X_2, Y_1 \subseteq Y_2 \implies X_1 \cup Y_1 \subseteq X_2
\cup Y_2\\) (formule monotone)
* \\(X_1 \subseteq X_2, Y_1 \subseteq Y_2 \implies X_1 \cap Y_1 \subseteq X_2
\cap Y_2\\) (formule monotone)
* \\(X_1 \subseteq X_2, Y_1 \subseteq Y_2 \implies X_1 \setminus Y_1 ?
X_2 \setminus Y_2\\) ici deux cas de figures:
* \\(X_1 \subseteq X_2 \implies X_1 \setminus Y_1 \subseteq X_2 \setminus
Y_1\\) est une formule monotone.
* \\(Y_1 \subseteq Y_2 \implies X_1 \setminus X_2 \supseteq X_2 \setminus
Y_2\\) est une formule anti monotone.
### Résultat
Soit \\(f(X)\\) une formule. Si \\(X\\) apparaît derrière un nombre pair de
soustrtactions, **alors \\(f\\) est monotone et \\(f(X)\\)** peut être calculé
par itération :
* Si elle est croissante nous pouvons calculer le plus petit point fixe
* Si elle est décroissante nous pouvons caluler le plus grand point fixe
Sinon **elle est antimonotone** et ne peut être calculée par itération. Alors
nous ne pouvons pas savoir s'il existe une solution à \\(X = f(X)\\).
### Exemple
Prenons la formule \\(F(X) = dead_0 \ cup (src(rtgt(X)) \setminus src(rtgt(any_s
\setminus X)))\\) :
* nous avons trois occurences de \\(X\\) après 0,0 et deux soustractions dans
l'expression, donc \\(f\\) est monotone.
* \\(f\\) est une fonction croissante, nous pouvons alos calculer le plus petit
point fixe par l'itération de \\(f^i(\emptyset_s)\\).
La solution de cette équation représente le plus petit ensemble de
configurations qu mène à un état puit.
## Sur *ARC*
\\( X -= f(X)\\) calcule le plus grand point fixe et \\( X += f(X)\\) le plus
petit point fixe. Voici un exemple :
``````
with MyComponent do
// calculer les états puit
dead := any_s - src(any_t - self_epsilon);
// trouver les transitions qui mène ces états : calcul du plus
// petit point fixe
deadlock += dead | (src(rtgt(deadlock)) - src(rtgt(any_s - deadlock)));
done
```